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Qu’il est difficile de mettre un point final !

    Ma mutation en Polynésie m’a épuisée mais en même temps et paradoxalement, elle m’a procuré l’énergie nécessaire pour enfin passer à l’action : publier mes livres ! 

    Quand un événement extérieur donne de l’élan…

    Tout s’est précipité en seulement 4 mois ! Faire des cartons et encore des cartons tout en se posant sereinement (la blague…) derrière l’ordinateur pour me consacrer à mes livres. Heureusement que j’ai eu la chance de faire des rencontres décisives dans ce laps de temps. D’abord, une infographiste formidable a accepté de me former rapidement avant mon départ pour que je sache créer un livre n’importe où dans le monde ! Ce qui me paraissait une tâche impossible pour moi m’a finalement beaucoup plu. Puis, un imprimeur compréhensif a pris part à mon projet particulier en comprenant ma démarche. Je ne pouvais donc plus retarder la création de mes livres ! 

    Tant pis pour les cartons, ils attendront bien un peu (bon, je m’en suis ensuite évidemment mordu les doigts quand je voulais dormir…), je me suis consacrée entièrement à l’étape de la mise en page : choisir l’organisation du texte sur mes illustrations, mettre en valeur certains éléments, aller plus loin dans l’expression de l’histoire en utilisant des couleurs ou des graphies différentes. Et c’est aussi ce que j’ai fait en arrivant ici, surtout qu’un « petit » confinement (et oui ! moi qui croyais échapper au covid en partant loin…) m’a permis d’avoir un peu de temps pour moi. J’ai donc pu terminer les fichiers pour l’impression que j’avais commencés en métropole.

    Mais tout ne me semblait pas pour autant tout à fait fini… En construisant le livre de Doudours, le doudou voyageur, j’ai voulu ajouter une étape dans la découverte du monde de ce personnage : il fallait bien qu’il me suive dans mon changement de vie !C’est ainsi que j’ai ajouté ici, tout juste avant d’envoyer mon fichier à l’imprimeur, la double page présentant Doudours sur mon île : il fait du va’a, la pirogue traditionnelle, devant un motu, c’est-à-dire un îlet sur lequel on se rend pour passer la journée sur le sable à l’ombre des cocotiers, à l’arrière-plan, on aperçoit l’île de Huahine et la fleur que j’ai peinte dans le timbre est endémique de Raiatea, la tiare apetahi avec ses 5 pétales qui ne s’étendent qu’un côté, en voie de disparition. 

    Point, non points de suspension…

    Puisque mon arrivée en Polynésie était inscrite dans un de mes albums, je me suis sentie enfin prête à ouvrir une nouvelle page de ma vie : donner corps à mes créations, aller vers l’avenir …

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